Comment résister à une saveur et un croquant qui rappellent notre enfance ? C’est mission impossible. Nous ne sommes pourtant pas Stéphanoises mais les nougamandines, les vertes, celles qui célèbrent l’amande, nous ont régalées bien souvent petites. Aujourd’hui, c’est un coffret de Noël intitulé “chef d’œuvre”, velouté et audacieux qui vient nous titiller.
Notre bonne vieille nougamandine est toujours là (elle est née en 1930 et n’a pas pris une ride). Une coque de nougatine et un cœur de praliné amandes-noisettes ultra fondant presque coulant. Et elle n’est pas venue seule, elle entraîne dans son sillage trois copines, la nougamandine parme qui se parfume d’une touche de fleur d’oranger – exquise parce que bien équilibrée et voyageuse -, la nougamandine blanche, qui marie au praliné amande, un praliné au sésame très osé, enfin la rose, où la vanille de Madagascar vient sublimer le praliné amande. Une interprétation réussie de la très traditionnelle nougamandine verte de notre enfance.
Notre verdict : une jolie déclinaison, certes sucrée mais très régressive, notre préférence reste à la nougamandine de 1930. ++
Le plus : oser réinterpréter un classique de la maison. L’utilisation de colorant naturel pour le parme et le rose (radis, cassis et carotte noire). Lien vers l’article des nougastelles : https://wp.me/p7ZliO-gD
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