Une toute petite salle (23 couverts), des murs bruts décorés de photos et d’affiches, un parquet ancien, patiné, qui a vécu. Les chaises viennent d’une synagogue, les tables de l’ancien propriétaire et on retrouve bien sûr un comptoir derrière lequel trois cuisiniers, dont Yariv Berreby le Chef, s’affairent avec le sourire.
Dans cette petite enclave parisienne, qui fait rayonner Tel Aviv à Paris, tout le monde se tutoie, c’est la règle ! Et on discute sans chichi avec son voisin de table. On y retrouve les recettes des grand-mères juives d’Europe centrale ou d’Afrique du Nord, revisitées par la touche israélienne de Yariv.
Les parfums d’épices s’échappent par la baie vitrée invitant les passants à une pause dépaysante et gourmande.
Aujourd’hui, nous avons fondu pour la babka au chocolat encore tiède accompagnée d’un délicieux thé à la menthe non sucré !
La babka, cette brioche, préparée par les grand-mères polonaises avec les chutes de la hallah de chabbat pour ne pas les perdre. A l’époque elle était enrichie de raisins secs. De nos jours, elles sont souvent au chocolat comme celle de Yariv. On retrouve les ondulations généreuses d’une brioche tressée, la gourmandise du chocolat noir et le moelleux apporté par un sirop qui vient assouplir la brioche. De la pâte de dattes vient sucrer la préparation. Le résultat est un fondant exquis qui se marie à la perfection au thé à la menthe. On en redemande !
Notre verdict : une gourmandise incontournable, métissée, voyageuse. Un désir simple mais néanmoins ardent à la mesure du plaisir de la découverte +++
Le plus : le moelleux forcément. A goûter aussi côté sucré, le boulou maison aux noisettes et aux pistaches selon l’envie du Chef, assez moelleux et friable.
Bien sûr, il ne faut pas manquer de gôuter les fameux schnitzels maison, la chakchouka odorante et les innombrables « salatim » (salades en hébreu, équivalent des mezze libanais)
Adresse : https://www.facebook.com/SalatimParis/
