Il était une fois une succulente histoire de famille, celle de la famille Mercier dans le Berry. L’histoire commence en 1912 avec le boulanger du petit village de Baugy dans le Berry, Marcel Mercier. Quelques années plus tard, son fils Pierre reprend le flambeau avec Jacqueline, sa femme. La famille s’agrandit, ils ont 6 enfants dont Daniel. Rien ne le prédestine à reprendre la boulangerie, mais muni de son BTS agricole, lui qui a grandi parmi les pains et les biscuits faits maison de son père, décide de s’approprier ce savoir-faire et développe petit à petit la Maison familiale. Des biscuits d’abord puis des bonbons de chocolat qu’il développe en « autodidacte ». Aujourd’hui, la Maison toujours située à Baugy, s’est développée avec plusieurs boutiques à Orléans, Bourges et même à Paris à la Grande Epicerie. La quatrième génération a rejoint Daniel Mercier. Ainsi son fils ainé Julien, polytechnicien, fait désormais partie de l’entreprise familiale faisant perdurer cette tradition gourmande.
Il y a 5 ans Daniel Mercier choisit de mettre à l’honneur le travail des planteurs, l’achat responsable et équitable du cacao. Il rachète des plantations de cacao au Mexique, au Cameroun et à Vanuatu et commence à transformer ses fèves de cacao. Ses enrobages de bonbons de chocolat sont désormais réalisés avec ce chocolat maison. Toujours dans cet esprit de développement responsable, il lance cette année le Club des chocolatiers engagés – auprès des producteurs de cacao – dont il est Président. A ses côtés, de grands noms du chocolat comme Jean-Paul Hévin.
Que du bon, que de la qualité chez les Mercier !
Nous avons donc découvert quelques-unes des créations de la Maison. Les bonbons de chocolat, le Berrichon, un camembert praliné affolant, les biscuits, véritable savoir-faire familial et la pâte à tartiner aux noisettes françaises.
La dégustation ? Un réel coup de cœur pour les produits et la très discrète Maison Mercier.
Les bonbons de chocolat : On aime le joli coffret de chocolats, sans chichi renfermant des bonbons tous de taille identique. De généreux carrés, pralinés ou ganaches. Les pralinés croustillants ni totalement fermes, ni trop crémeux, mais parfaitement moelleux. Peu sucrés, on y découvre le bon goût des fruits secs de qualité. On aime aussi les ganaches fondantes dont la puissante ganache à la menthe fraiche et équilibrée.
On adore les biscuits dans leurs coffrets métalliques vintage. Les croquets, spécialité de la région, très très craquants, aux noisettes. Créés en 1920 par Marcel Mercier pour utiliser l’excédent de blanc d’œufs non utilisés pour la fabrication de ses brioches, il imagine les Croquets en mélangeant sucre, blancs d’œufs et noisettes. Le résultat est savoureux et assez unique. Mais aussi les sablés friables et bien beurrés au chocolat et fleur de sel de l’Ile de Ré ou aux amandes et les délicates tuiles aux amandes.
On craque pour la pâte à tartiner à 48% de noisettes françaises – 73% si on compte l’huile de noisette – qui entre dans sa composition. Fluide et nappante, les noisettes françaises ont des notes de miel qui font de cette pâte à tartiner une gourmandise à savourer à la petite cuillère. Tout est équilibre et on apprécie l’absence de sel.
Enfin, la création signature, joli trompe l’œil, so frenchy, le « Berrichon », un camembert praliné moulé à la louche et emballé à la main. Sa composition : des amandes, des noisettes et de la feuilletine pour le croustillant. On adore sa présentation. La encore, un praliné peu sucré et moelleux, enrobé d’une chocolat noir fin et craquant.
Notre verdict : une délicieuse découverte +++
Le plus : le savoir-faire maison. Tout est disponible sur le site de e commerce de la Maison Mercier.
Adresse : www.daniel-mercier.com