Un Salon de Confitures, tel sera le nom que nous lui donnons, tant l’expérience est gourmande et régressive ! Voici son histoire.
Il est de ces rencontres qui ne laissent pas indifférents et en voici une toute douce et si passionnée.
Deux mamans, amoureuses du bien manger et animées par l’envie de partager. Laura, passionnée de nouveaux goûts et Nadège, passionnée de céramique. De cette rencontre inattendue nait l’envie de rendre ses lettres de noblesse à la confiture et d’en faire un assaisonnement qui viendra bien entendu s’étendre sur nos tartines du matin mais aussi accompagner un fromage de brebis ou pourquoi pas une belle mozzarella de buffala.
Les deux jeunes femmes suivent une formation de confiturières et enregistrent leur savoir-faire à la chambre des métiers et de l’artisanat. Le 15 octobre 2015, la confiture parisienne est née.
L’histore est belle. Elle commence dans le jardin du père de Laura à Savigny-sur-Orge, où les premières confitures sont préparées à l’ancienne dans de gros chaudrons en cuivre. Bien sûr ici tout est fait main et on aime les circuits courts. Les meilleurs fruits arrivés à maturité sont sélectionnés – il n’y a par exemple plus de confiture de fraises en hiver si les fruits congélés en pleine saison ont tous été utilisés -, pas de colorants ni d’additifs, du sucre de canne et des recettes, pour certaines, imaginées par des chefs pour la confiturerie.
On trouve ainsi une multitude d’associations de la plus classique à la plus audacieuse.
- La châtaigne-poire assaisonnée à la fève Tonka est un pur bonheur. On y retrouve la rondeur et la texture si particulière de la châtaigne que vient rafraîchir la poire illuminée par les notes particulièrement bien dosées de Tonka.
- La framboise-abricot ponctuée de touches d’anis étoilée est l’une des plus surprenantes, ni vraiment framboise, ni abricot, c’est un nouveau goût fruité, des plus délicieux.
- La carotte-passion où le légume vient juste donner du corps et de la texture au mélange.
- L’or noir, une confiture étonnante qui marie datte Deglet Nour de Tunisie et citron noir aux saveurs empyreumatiques. Imaginée par le Chef Remy Bererd, elle s’accommode avec un foie gras, un fromage ou encore des muffins ou même dans une farce.
- Le puits d’amour (collaboration avec Antoinette Poisson), clin d’œil à la Pompadour et aux fameux puits d’amour imaginés pour Louis XV. Aujourd’hui, c’est une délicieuse association de gelée de groseille, de framboise ponctuée de notes délicates de violette.
- La tomate jaune et poire pochée imaginée en collaboration avec Al dente la salsa, une association détonnante de tomate jaune, de poires pochées et de vinaigre balsamique blanc. Un délice avec une mozzarella de buffala.
- La gelée de vin rosée et même de Nuit Saint Georges, oui le vin de Bourgogne aux arômes de fruits rouges, de cuir et de truffe. En tartine ou avec le fromage, à déguster sans modération.
La liste de ces créations est longue, il faut goûter pour apprécier chaque saveur et le travail au chaudron de ces deux jeunes femmes accompagnées de leur Chef Nicolas.
Aujourd’hui, elles ouvrent leur première boutique-salon de confitures et laboratoire en plein cœur de Paris, près de la Bastille sous les voûtes de l’avenue Daumesnil dans un lieu chargé d’histoire. Nous sommes fin juillet 2018.
Au salon de confitures, on peut y petit déjeuner de belles tartines, ou se régaler d’un exquis financier au cœur de confiture de fraise des plus régressifs et talonné de chocolat noir très fin, qui donne un craquant délicieux.
Notre verdict : la rencontre passionnante de deux passionnées et des confitures à découvrir sans attendre. ++
Le plus : faire de la confiture un produit gastronomique. La persévérance des deux jeunes femmes, leur maitrise du produit. Plus de 60 points de ventes aujourd’hui.
Les pots sont en verre laqué de blanc pour protéger les recettes de la lumière, donnant l’illusion d’un pot en céramique, première passion de Nadège.
Adresse : www.confiture-parisienne.com